Déterminée à continuer son combat contre le terrorisme, la France devenue ennemi n°1 de « Daech »
Le bilan des attaques terroristes survenues en France durant les cinq dernières années s’élève à plus de 250 morts et des centaines de blessés.
Depuis 2015, la France est clairement devenue « la » cible de plusieurs organisations terroristes, plus particulièrement celle de « Daech » qui n’hésitait pas revendiquer les attaques terroristes menées dans le pays.
Des attentats à la bombe, des attaques à l’arme blanche, des attentats suicides, des prises d’otages… les terroristes ne manquaient pas de créativité pour mener leurs attaques lâches ciblant des civils innocents.
La France est l’un des pays européens les plus ciblés par les organisations terroristes, et les données le montre bien. Durant ces dernières années, la France a connu plus de 15 attentats terroristes, notamment l’attentat Charlie Hebdo en 2015, les attentats à Paris en novembre de la même année, l’attentat de Nice en 2016 et l’attentat de Strasbourg en 2018.
Les opérations terroristes sanglantes qui ont fait des morts et des blessés confirment une fois de plus que la France est dans la ligne de mire des organisations terroristes, en particulier celle de « Daech » qui n’a pas caché son implication dans plusieurs attentats en France, compte tenu du rôle principal de Paris dans la guerre contre le terrorisme et le pilonnage des bastions de l’organisation en Syrie et en Irak.
La France : ennemi n°1 de « Daech »
Nul ne peut nier le rôle de la France dans l’affaiblissement des forces de « Daech ». La France compte parmi les principaux contributeurs à l’action militaire de la coalition mondiale contre « Daech » en Irak et en Syrie. Avec ses frappes aériennes visant les entrepôts d’armes et les camps d’entraînement des terroristes, la France est devenue l’ennemi n°1 de « Daech ».
L’hostilité de « Daech » envers la France, l’a amené à planifier des attaques sur son territoire et à intensifier ses menaces proférées publiquement dans une vidéo publiée par l’organisation sur les réseaux sociaux le 20 juillet 2016.
Dans cette vidéo, l’organisation a également félicité l’auteur de l’attentat de Nice qui a entraîné la mort de 84 personnes une semaine avant. Ensuite les deux terroristes s’exprimant dans cette même vidéo ont décapité deux hommes pour espionnage, ajoutant que leur exécution est un message pour la France.
La vidéo a été précédée par une revendication de l’organisation terroriste de l’attaque de Nice, soulignant que le ciblage des ressortissants des pays de la coalition qui combattent « Daech » s’agissait simplement d’une réaction.
« Daech » déclare la guerre aux soldats français au Mali
L’inimité de « Daech » envers la France et son désir de se venger ne se limite pas aux attaques perpétrées en France. Après le renforcement des mesures de sécurité et une large série d’arrestations d’extrémistes exécutés en France, les dirigeants de l’organisation terroriste au Mali ont déclaré la guerre aux soldats français se trouvant dans le pays. Les confrontations ont commencé le 11 janvier 2017, et ce fut le début de cette guerre.
En 2018, « Daech » a ciblé le siège des unités antiterroristes au Mali en faisant exploser une voiture piégée en lui tirant dessus avec des missiles. 6 personnes ont perdu la vie lors de cette attaque.
La réponse de la France fut la détermination ferme à poursuivre ce combat
La France, à son tour, a réagi vigoureusement en menant une opération militaire sophistiquée au cours de laquelle elle a réussi à neutraliser le plus haut dirigeant de « Daech », « Mohamed Almounir », à Ménaka située à l’est du Mali. L’organisation a par la suite revendiqué l’assassinat du soldat français, le caporal Abdelatif Rafik, au cours des confrontations avec l’armée française.
Malgré la neutralisation d’ « Abou Bakr Al Baghdadi » en octobre 2019, la France affirme que le combat n’est pas encore finit. « La mort d’Al Baghdadi est un coup dur porté contre Daech, mais ce n’est qu’une étape. Le combat continu», a déclaré le président français après coup.
