France, Journée internationale des droits des femmes : des appels à une « grève féministe »
À Paris, Lyon, Montpellier, Quimper… Des centaines de personnes, des femmes principalement, ont manifesté dans plusieurs villes de France, samedi 6 et dimanche 7 mars. Un week-end de manifestations féministes, avant la Journée internationale des droits des femmes lundi 8 mars.
37 organisations syndicales, féministes et politiques appellent à une « grève féministe » et répondent présentes à l’occasion de manifestations dans toute la France. L’objectif est de Mettre fin aux discriminations et aux violences sexistes et sexuelles » que subissent les femme, aujourd’hui encore, toujours « premières de corvées ».
Dans la capitale, le rassemblement s’est tenu à la place de la République à l’appel de « On Arrête Toutes », un collectif d’associations féministes. Environ 300 personnes se sont rassemblées pour défendre « à l’international » les droits des femmes et les appeler à faire « grève de tout » lundi.
Les inégalités, en particulier salariales, entre femmes et hommes, encore accentuées par la pandémie, étaient également au centre des revendications. Selon l’organisme européen des statistiques Eurostat, les femmes étaient payées en moyenne 14,1% de moins que les hommes dans l’UE en 2018.
Les manifestantes appelaient aussi à lutter contre les violences faites aux femmes et les féminicides, alors qu’en 2020, 90 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint.