Le Maroc aide la France à neutraliser un projet terroriste imminent
La DGST (Direction générale de la surveillance du territoire du Maroc) a transmis, le 1er avril 2021 aux services de renseignements français, des informations précises sur une citoyenne française d’origine marocaine, qui planifiait une opération terroriste imminente visant une église en France.
Dans la nuit du 3 au 4 avril, les autorités françaises compétentes, sur la base de ces informations, ont entamé des opérations d’arrestation et de saisie qui ont permis de neutraliser les risques de ce projet terroriste, selon le porte-parole de la Direction générale de la sécurité nationale et de la surveillance du territoire.
Les informations fournies par la DGST aux services de sécurité français compétents comprenaient des données sur l’identité de la principale suspecte et ses données d’identification électronique, ainsi que sur le projet terroriste qu’elle s’apprêtait à mettre en œuvre, en coordination avec les éléments de l’organisation «Etat Islamique».
Ainsi, cinq femmes dont une mineure ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Béziers. L’une d’entre elles, âgée de 18 ans, de confession musulmane et jusqu’alors inconnue des autorités, est soupçonnée d’avoir voulu commettre une action violente visant les fidèles d’une église de Montpellier (sud de la France), sans doute précisément en ce lundi de Pâques. Les quatre autres femmes interpellées, la mère et trois sœurs de la personne initialement visée par l’opération anti-terroriste, l’ont été parce qu’elles étaient présentes au domicile de la première.
Les autorités ont trouvé caché dans sa chambre un sabre, mais aussi des bouteilles remplies de billes qui auraient facilement pu servir d’explosifs. Le Parquet national antiterroriste a ouvert, dimanche, une enquête préliminaire pour « association de malfaiteurs terroriste » et pour « détention et fabrication d’explosifs en relation avec une entreprise terroriste » afin de déterminer la nature du projet éventuel.
Selon LCI, la terroriste présumée, en garde à vue, semble totalement dépassée et ne réalise pas la gravité des faits qui lui sont reprochés. Le Parquet antiterroriste a décidé ce lundi de prolonger de 48 heures les gardes à vue de la jeune fille de 18 ans soupçonnée d’avoir voulu commettre un attentat et de trois autres femmes de sa famille. La cinquième, qui est mineure, a été relâchée ce lundi.
(Hespress)