L’inquiétude sur Omicron au cœur du sommet des Vingt-Sept
Les dirigeants des Vingt-Sept vont tenter jeudi d’améliorer leur coordination face à la flambée de Covid et à la rapide progression du variant Omicron, qui a poussé plusieurs pays de l’Union européenne à restreindre les conditions d’entrée sur leur territoire de façon unilatérale.
La menace d’un nouveau conflit entre Moscou et Kiev sera une autre dominante de ce sommet à Bruxelles avec l’examen de sanctions supplémentaires en cas d’attaque de la Russie.
« Nous sommes prêts. En cas de nouvelle agression militaire, le coût à payer par la Russie sera très élevé et il y aura des conséquences graves », a assuré mercredi soir la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Sur le front de la pandémie, l’inquiétude autour de la propagation du nouveau variant Omicron, très contagieux, à l’approche des fêtes de fin d’année occupera les premiers échanges des chefs d’Etat et de gouvernement.
Omicron pourrait devenir dominant en Europe d’ici mi-janvier, selon la Commission.
Les dirigeants devraient souligner l’importance d’étendre encore la vaccination, et notamment l’administration des doses de rappel. Quelque 67% de la population européenne est pleinement vaccinée mais ce taux est inférieur à 50% dans trois pays (Bulgarie, Roumanie, Slovaquie), la Croatie étant à peine au-dessus (50,4%).
La question de la vaccination obligatoire, que se préparent à imposer l’Autriche et l’Allemagne, devrait être abordée, même si le sujet relève du choix de chaque Etat membre, et non de l’UE. Cette option doit être prise en « dernier ressort absolu », pour l’OMS.
(AFP)