Algérie/ Le projet de loi électorale approuvé
Le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, ce dimanche 7 mars 2021, une réunion du Conseil des ministres, consacrée à l’examen d’un projet d’ordonnance portant loi organique relative au Régime électoral et d’un projet d’ordonnance modifiant et complétant l’ordonnance 12-01 du 13 février 2012 déterminant les Circonscriptions électorales et le nombre de sièges à pourvoir pour l’élection du Parlement, indique un communiqué de la Présidence de la république publié sur sa page Facebook.
Après examen et approbation du projet d’ordonnance, présenté par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, le président de la République a demandé le « bannissement dans toutes les étapes du processus électoral de l’argent, sous toutes ses formes, notamment l’argent sale, en concrétisation du principe d’égalité des chances entre candidats », et la « moralisation de la vie politique en barrant la route à toute tentative de manipulation consacrée par l’ancien Code électoral».
Le président Tebboune a demandé le « recours impératif aux Commissaires aux comptes et Comptables agréés issus des gouvernorats mêmes des candidats pour le contrôle minutieux des sources de financement », et la « définition, avec précision, de la notion, des éléments et étapes de la campagne électorale avec bannissement de l’exploitation de la situation sociale des citoyens durant les campagnes électorales, à travers des scènes dont le citoyen a pris conscience aujourd’hui».
Le chef de l’Etat a également demandé la « révision de la condition d’âge pour la candidature des jeunes et relèvement, à la moitié au lieu du tiers, de leur quota sur les listes électorales », l’«augmentation, au tiers, du quota des jeunes universitaires sur les listes électorales, en appui aux compétences nationales et diplômés des universités à travers tout le pays », et l’encouragement de la représentation de la femme, en parité et égalité, sur les listes électorales afin d’abroger le système des quotas».
Les observateurs s’attendent à ce que les élections se déroulent selon ce système en juin prochain, afin d’élire les conseils municipaux et l’Assemblée du peuple pour une période de 5 ans.