La citoyenne tunisienne, Lilia Drira, a déclaré, à notre site, avoir subi une injustice de la part de l’agence de sécurité nationale qui suite à une décision de l’Organisation de protection de l’enfance a enlevé ses deux enfants âgés de 3 ans et 1 an et demi.
Elle a précisé, qu’à la date de 4 mai, durant le confinement, que l’Organisation de protection de l’enfance a mis en protection ses enfants et ceux de 13 autres familles tunisiennes résidantes en France, pour des fausses raisons, selon ses propos.
Dans le même contexte, Lilia Drira a indiqué que les autorités françaises l’ont accusé de maltraitance de ses enfants, ce qui a induit un retard de développement mental, et suite à ça elle été retenue pendant 8 heures avant d’être libérée sans poursuite judiciaire.
Notre interlocutrice a nié toutes les accusations, soulignant qu’elle a des certificats médicales et des rapports des médecins de renom en France qui confirment que ses enfants jouissent d’une santé mentale saine. Elle a ajouté qu’elle va les présenter à la magistrature française en plus des témoignages de ses voisins qui affirment sa bientraitance envers ses enfants et qu’elle s’en occupe très bien.
Elle a ajouté que l’Organisation de protection de l’enfance, en France, ignore toute information concernant ses enfants, et a appelé les autorités tunisiennes pour intervenir et aider les familles tunisiennes afin de récupérer ses enfants, indiquant : « nous sommes ni dépendants aux alcools, ni des sans domiciles fixes, il n’y a pas une
bonne raison qui prouve que nos enfants sont en danger, j’appelle les autorités françaises et tunisiennes pour nous rendre nos enfants.