Selon les rapports officiels, le coronavirus laissera des séquelles profondes sur l’économie mondiale qui souffre déjà d’une crise économique et financières qui a fait chuter les taux de croissance mondiale pendant les dernières années, l’union européenne n’était pas écartée de cette crise. La Commission européenne prévoit une chute de 8,2% du produit intérieur brut (PIB) en 2020.
Pour sa part, L’économie française a perdu six points de croissance en deux mois de confinement, a indiqué la Banque de France, qui a également souligné que l’État va devoir investir dans certaines entreprises pour éviter des faillites.
Selon un point de conjoncture publié par la banque centrale, l’activité économique en France a aussi plongé de 27% au mois d’avril en raison du confinement pour lutter contre le coronavirus, et de 32% durant la deuxième quinzaine de mars. Avec le déconfinement, l’économie pourrait regagner « une dizaine de points d’activité fin mai », selon la Banque de France, qui anticipe donc une chute qui serait limitée pour l’ensemble du mois aux alentours de 17%.
Ces baisses d’activité sont mesurées par rapport à la trajectoire que l’économie française aurait probablement suivie sans la pandémie, à savoir la poursuite d’une croissance à 0,1% qui a été enregistrée par l’institution financière début mars pour le premier trimestre 2020.
Si l’activité dans l’industrie était moins touchée à l’arrêt durant le confinement que celle des services et notamment l’activité de l’hôtellerie et de la restauration, la Banque de France a tout de même relevé en avril un taux d’utilisation historiquement bas des capacités de production industrielle, à 46%. Avec des écarts énormes qui varie d’un secteur à l’autre, puisque ce taux est de 77% dans l’industrie pharmaceutique contre 8% pour le secteur automobile.
Quant au nombre moyen de jours de fermeture exceptionnelle, dans le domaine de l’industrie, était de cinq pour la totalité du mois d’avril, et la moitié du mois de mars.
Pour le secteur des services, le nombre moyen de jours de fermeture en avril a varié entre 24 jours pour la restauration et l’hébergement et seulement un jour pour la programmation et le conseil, ainsi que pour le nettoyage.
L’ensemble des secteurs les plus exposés aux mesures de confinement, soit l’industrie hors agroalimentaire, ainsi que la construction et les services marchands hors loyers et intérêts des prêts bancaires, l’activité de ses secteurs a régressé de 40% en avril contre 50% durant la deuxième quinzaine de mars.